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 Cameroun

Culture

La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité ethnique et une grande influence des cultures francophones et anglophones.
 
 

Diversité ethnique :

Le Cameroun compte des centaines de royaumes traditionnels (Bodjongo'a Mbèdi, Akwa-Nord, Bali-nyonga, Bafut, Bafoussam, Foumban...) pour la plupart concentrés dans le littoral, le nord et l'ouest du pays. Ce sont de véritables entités indépendantes dont Bodjongo'a Mbèdi dans le littoral fait l'exception car sa dynastie royale remonte au-delà du 10e siècle et la plupart des autres fondées pour certaines au XVIe siècle. Organisées autour de la figure emblématique du leader ou du chef qui exerce son pouvoir dans le cadre d'un système très hiérarchisé où gravitent épouses, adjoints, notables qui sensibilisent les enfants aux rites ancestraux, des dignitaires qui récoltent les herbes et racines dans les forêts sacrées pour les sociétés secrètes, des serviteurs dévoués, des artistes peintres, des sculpteurs et des groupes d'adolescents qui constituent des gardes structurées.
 
 

Langues :

On recense au Cameroun plus de 250 dialectes assimilés aux langues nationales, parmi lesquelles on trouve le franc-Duala, l'Ewodi, le yabassi Bodiman, le Pongo, l'Abo Balimba, le Bamoun, l'Ewondo, le Bassa, le Bakweri, le Bulu, le Peul ou Foufouldé, le Haoussa, les langues Bamiléké composées de plusieurs sous ensembles comme le Fe'efe' ou nufi (chose nouvelle) (Bafang), le Ghomala' (Baham, Bandjoun, Batié, Bansoa, Bandenkop), le Medumba (Bangangté), le Yemba (Dschang), le Ngomba'a (Bamesso)...et bien d'autres.
 
 

Danses :

Bikutsi, l'assiko, Le Ben skin, le Makossa, le Mangabeu sont les principales mais il y en a bien d'autres.
 
 

Littérature :

La littérature camerounaise tire ses origines de la fin du 19ième siècle; en effet le Sultan Ibrahim Njoya qui domina la vie intellectuelle de sa région à la fin du dix-neuvième siècle par exemple, inventa son propre alphabet et écrivit plusieurs volumes consacrés au droit, au savoir et aux coutumes bamoun. Ce n'est que dans les années 1920 que cette écriture fut abandonnée, lorsque les Français détruisirent ses presses, fermèrent toutes ses écoles et imposèrent leur propre langue et matériel pédagogique. Vient alors Rudolph Douala Manga Bell, un autre intellectuel appelé à devenir une figure de proue de son pays. Après des études de droit en Europe, il rentra au Cameroun où il devint le chef des Doualas mais, comme tant d'autres, il finit par être sommairement exécuté par une administration coloniale. C'est à la même époque que Joseph Ekolo publia ses impressions de l'Europe sous le titre Wie ein Schwarzer das Land der Weiszen ansieht (Vision du monde blanc par un noir). D'autres histoire comme celle-ci se  suivent et permettent une prolifération d'auteurs et auteures.
 
Calixthe Beyala n'est pas la moins connue des femmes écrivaines. Elle se distingue car plus d'une personne la reconnaisse comme excellente et apprécie ses oeuvres. C'est ainsi que cette litterature est riche en titre. En voici quelques exemples:
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